Objet photographique non identifié

Un travail en première L spécialité arts plastiques, 2018
Piège, Maïwenn
Impression photographique en couleur sur papier et collages divers.

 J'ai piégé la lumière par la photo. Les empreintes marquent la volonté d'une chose ou d'une personne de s'échapper. Donner à la photo un aspect matériel. Mon oeuvre se composent en 3 parties : l'individu, la matière et l'impact lumineux. J'ai voulu capter un instant par la lumière. J'ai voulu créer une fenêtre qui n'émet pas de lumière mais qui montre son impact de façon abstraite et invisible, comme elle.

L'agonie, Golda
Impression photographique en couleurs sur papier - Peinture sur carton
Travail collaboratif imprévu

Dans ce travail, j'ai remis en cause la représentation photographique en essayant de capturer l'inconnu. En effet, l'effet de flou n'aurait pas pu être produit avec un autre médium que la photographie. J'ai essayé ainsi avec la photographie d'aider le spectateur à voir ce qu'est le cœur du mystérieux personnage, ressemblant à la lave d'un volcan. L'oeuvre pose la question de ce qui est caché dans le cœur, on sait que c'est quelque chose d'abstrait, peut-être la lumière du personnage.




"Noyade", Louka

 Dans la photographie, on observe une complicité entre l'eau et la main, qui la laisse couler, flotter. Elle est cependant contenue dans un autre objet. Il y a une mise en abîme entre la main et l'eau qui sont eux-même en train de couler dans une parcelle de liquide encore plus étendue. La main et l'eau, devenues complices, se noient dans les abysses.  


 Mia : 





 L'autre monde, William
Dans ce travail, j'ai pris des photos d'encres de couleurs différentes dans une bouteille d'eau, sans la retoucher. L'effet donne l'impression d'une ouverture vers un autre monde, déconnecté de tout, calme et paisible. Dans mon installation, j'ai fait un mise en abîme de mes photos. Je les ai placées dans un verre d'eau avec de la lumière qui vient par en dessous. Le mouvement de l'eau et de ses ombres avec la lumière que l'on voit à travers la photo rappelle le procédé initial, comme s' il y avait tout un monde à l'intérieur de ce verre...







Emma
La photo représente deux collages. La partie est unie par la couleur et représente un voyage terre-mer. Les éléments de la photo en relief donnent au spectateur un voyage dans l'image.

"A travers les yeux d'un téléphone" Thomas Brewin
Une photographie que l'on ne comprend pas. Une photographie qui n'est pas retouchée. Une photographie simple prise avec un téléphone. Une photographie réfléchit.
Le tout dans une présentation qui explique comment la photographie a été prise car on ne peut que la voir grâce au téléphone. Cela met en valeur l'importance du non-identifié, c'est le téléphone qui identifie.






Maria
Quatre photographies : deux photographies de reflets d'un objectif d'appareil photo, deux photographies d'un œil ouvert/fermé. Celles-ci sont collées à l'intérieur sur une moitié d'un carton à dessin peint en noir. L'autre moitié comporte trois trous de façon à ce que l'on voie seulement des carrés de couleur de mêmes tons, laissant une part de mystère à ce qu'il y a derrière. Lorsque l'on ouvre le carton, on découvre l'entièreté des photographies, sans pour autant mieux les comprendre.





Alix Bazin
L'objet n'est pas défini par sa photographie. Il se transforme grâce à la peinture. On le perçoit différemment: un gros plan d'écharpe en laine rouge peut devenir des tentacules de pieuvre géante...

"Flottement?" Mélissandre Loeb-Quiot
Cet objet est un cylindre en papier fixé sur une surface rigide et noire. Deux photographies ont été collées sur la face du cylindre et de la couleur émane de l'intérieur. Le sujet pris en photo est assez abstrait; il est dur de déterminer ce qu'il représente exactement : il est pourtant possible de discerner une figure humaine, en suspension réelle dans l'espace. Les couleurs "sortant" du cylindre donnent également un effet de flottement incertain : la certitude est alors remise en question, le spectateur apportant lui même sa réponse à l'œuvre. Les interprétations sont infinies et ce sont elles qui donnent le sens voulu à cet objet photographique non identifié.



Adèle




Mathieu